« Jai limpression davoir tout essayé et rien ne marche. »
« On dirait que quoique je fasse la situation empire, jai limpression dêtre dans un cercle vicieux. »
« Je me sens triste et jai peur dêtre de plus en plus mal, jai des idées noires, ma maladie m'y pousse. »
« Les douleurs chroniques occupent toute ma vie et je suis en dépression depuis des années. » 
« Les soignants ne savent pas comment maider et je nen peux plus de mes médicaments.»

Douleurs chroniques :

La douleur aigüe constitue le plus souvent un message d’alarme adapté pour signifier un problème dans le corps. En tout cas c’est ainsi qu’elle est présentée la plupart du temps et le monde médical sait la gérer parfaitement. (Ou tout au moins en a les possibilités techniques via la médication au moins).

Mais quand la douleur s’installe plus de trois à six mois, elle perd sa fonction de signal d’alarme et même si elle peut avoir son origine dans un organe lésé, la douleur se maintient et prend la forme d’un tableau clinique mystérieux. En effet, la cause originelle est soignée (ou personne n’a jamais trouvé d’explication) mais la douleur reste et entraîne des contraintes physiques, psychiques et sociales importantes qui modifient durablement la vie des patients atteints.

On parle alors de « douleurs chroniques » et selon les données de Haute Autorité de Santé, 30 à 35% de la population générale est touchée par ce type de problèmes. L’algodystrophie, la névralgie cervico-brachiale, la pudendalgie, la fibromyalgie, l’endométriose, la rectocolite hémorragique (Crohn) , certaines neuropathies…autant de pathologies mystérieuses qui empoisonnent la vie des patients.

Souvent les solutions pharmacologiques ont été épuisées et aucun pronostic optimiste n’est proposé aux patients. Alors s’ensuit souvent un découragement immense des patients, un renoncement à « la vie d’avant », un repli sur soi car les autres ne comprennent pas donc immanquablement une grande tristesse si ce n’est un état dépressif.

Mais la thérapie brève et stratégique selon l’école de Palo Alto, du fait de prémisses théoriques solides et rigoureuses propose des pistes intéressantes : le travail thérapeutique peut reposer sur l’analyse des émotions, du contexte favorisant les douleurs, des relations avec les autres…. Et permet d’accéder à des solutions jamais envisagées jusqu’alors.